via Fashionmag
La Fédération du Prêt-à-porter féminin a présenté le 24 février les résultats du secteur pour l’exercice 2011. Selon l’Institut Français de la Mode (IFM), les ventes auraient atteint 11,3 milliards d’euros, en recul de 2%, malgré la hausse de 1,6% au premier semestre. Une tendance qui reste supérieure à celle de la consommation globale de textile et habillement, en retrait de 2,6%.
Mais la conjoncture a notamment permis de mettre en évidence de nouveaux comportements d’achat. En 2011, les consommatrices sont ainsi pas moins de 37% à avoir déjà acheté ou vendu des vêtements d’occasion, ou bien pratiqué le troc. Il faut dire que la part des françaises ayant réduit leurs dépenses d’habillement atteint 62,5% sur l’année, en progression de 3,5 points.
De plus, la part des femmes achetant uniquement en soldes ou promotions passe quant à elle de 28 à 34% en un an. Côté budget moyen, on assiste à un recul de 421 à 410 euros. Les 13-24 ans ont ainsi dépensé en moyenne 599 euros, devant les 50-59 ans avec 485 euros, et les 60-69 ans avec 469 euros (+14%).
Quels réseaux de distribution ?
A surface comparable, la consommation globale des produits de mode ne recule que de -1,5% et même de 0,4% si chaussures et accessoires sont pris en compte. La grande distribution et les réseaux organisés ont représenté 33,3% (+0,4 point) des sommes dépensées en prêt-à-porter féminin, devant les détaillants avec 19,7% (-0,2 point). Les GSS restent de leur côté stables à 10,7%, devant la vente à distance avec 9,2% (-0,4 point) et l’e-commerce avec 9% (dont 2% par des pure players). Les grands magasins ont quant à eux pesé 5,9% (+0,2 point) des sommes dépensées.
Des jupes et accessoires très prisés
La Fédération du Prêt-à-porter féminin souligne que, côté produits, la jupe poursuit la hausse de 1,9% des ventes notées en 2010 avec une progression de 4,9% sur 2011. En revanche, les ventes de robes s’affichent en recul de 6,3%, après avoir progressé de 22,2% l’année précédente. Le signe d’un rééquilibrage d’un marché à présent mûr. Quant au jean, ses ventes se stabilisent après un recul amorcé il y a plusieurs années. Un changement notamment expliqué par l’arrivée de nouvelles matières et la mode du slim.
Les ventes d’accessoires de mode s’affichent quant à elles en progression de 3%, confirmant ainsi la tendance de 4,4% constatée l’année précédente. Le secteur a une fois de plus été soutenu par la maroquinerie haut de gamme et luxe. La chaussure féminine (sport compris) a représenté un marché de 4,5 milliards d’euros l’an passé, en progression de 1 à 1,5%. Mais si la Chine demeure le premier fournisseur en chaussures toutes catégories de l’Hexagone, elle n’arrive qu’en quatrième position concernant les chaussures féminines en cuir, marché dominé par les importations italiennes.
La Fédération du Prêt-à-porter féminin a présenté le 24 février les résultats du secteur pour l’exercice 2011. Selon l’Institut Français de la Mode (IFM), les ventes auraient atteint 11,3 milliards d’euros, en recul de 2%, malgré la hausse de 1,6% au premier semestre. Une tendance qui reste supérieure à celle de la consommation globale de textile et habillement, en retrait de 2,6%.
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Mais la conjoncture a notamment permis de mettre en évidence de nouveaux comportements d’achat. En 2011, les consommatrices sont ainsi pas moins de 37% à avoir déjà acheté ou vendu des vêtements d’occasion, ou bien pratiqué le troc. Il faut dire que la part des françaises ayant réduit leurs dépenses d’habillement atteint 62,5% sur l’année, en progression de 3,5 points.
De plus, la part des femmes achetant uniquement en soldes ou promotions passe quant à elle de 28 à 34% en un an. Côté budget moyen, on assiste à un recul de 421 à 410 euros. Les 13-24 ans ont ainsi dépensé en moyenne 599 euros, devant les 50-59 ans avec 485 euros, et les 60-69 ans avec 469 euros (+14%).
Quels réseaux de distribution ?
A surface comparable, la consommation globale des produits de mode ne recule que de -1,5% et même de 0,4% si chaussures et accessoires sont pris en compte. La grande distribution et les réseaux organisés ont représenté 33,3% (+0,4 point) des sommes dépensées en prêt-à-porter féminin, devant les détaillants avec 19,7% (-0,2 point). Les GSS restent de leur côté stables à 10,7%, devant la vente à distance avec 9,2% (-0,4 point) et l’e-commerce avec 9% (dont 2% par des pure players). Les grands magasins ont quant à eux pesé 5,9% (+0,2 point) des sommes dépensées.
 Répartition de la distribution de prêt-à-porter féminin en 2011 |
Des jupes et accessoires très prisés
La Fédération du Prêt-à-porter féminin souligne que, côté produits, la jupe poursuit la hausse de 1,9% des ventes notées en 2010 avec une progression de 4,9% sur 2011. En revanche, les ventes de robes s’affichent en recul de 6,3%, après avoir progressé de 22,2% l’année précédente. Le signe d’un rééquilibrage d’un marché à présent mûr. Quant au jean, ses ventes se stabilisent après un recul amorcé il y a plusieurs années. Un changement notamment expliqué par l’arrivée de nouvelles matières et la mode du slim.
 Ventes de prêt-à-porter féminin en 2011 par types de produits |
Les ventes d’accessoires de mode s’affichent quant à elles en progression de 3%, confirmant ainsi la tendance de 4,4% constatée l’année précédente. Le secteur a une fois de plus été soutenu par la maroquinerie haut de gamme et luxe. La chaussure féminine (sport compris) a représenté un marché de 4,5 milliards d’euros l’an passé, en progression de 1 à 1,5%. Mais si la Chine demeure le premier fournisseur en chaussures toutes catégories de l’Hexagone, elle n’arrive qu’en quatrième position concernant les chaussures féminines en cuir, marché dominé par les importations italiennes.
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